Cliquez ici pour afficher normalement la page (avec mise en forme et graphisme). Si ça ne fonctionne pas, vérifiez que votre navigateur accepte JavaScript et supporte les CSS. Nous vous recommandons un navigateur respectant les standards, tel que : Google Chrome, Firefox, Safari…

Vous êtes ici : accueil > bouddha > 30 moines bhaddavaggī
résumé de la page

En poursuivant une courtisane qui leur a substitué leurs bijoux, trente princes rencontrent Bouddha…

à propos des 30 moines Bhaddavaggī

Les trente princes Bhaddavaggī

Un jour, alors que Bouddha se rendait dans la forêt d’Uruvela, il y rencontra trente princes : les princes Bhaddavaggī (ce qui signifie « le bon groupe »). L’air désemparé, tous couraient, d’un coin à l’autre, lançant des regards nerveux dans toutes les directions. Dirigeant son observation dans leur mental, le Bienheureux sut qu’ils recherchaient une courtisane qui leur avait volé leurs parures et bijoux. Quand les princes virent Bouddha, ils le questionnèrent :

« Vénérable, n’auriez-vous pas aperçu une femme ?

— Pourquoi cherchez-vous une femme ?

— Elle nous a volé nos parures et nos bijoux.

— Qu’y a-t-il de plus noble ? Chercher une femme ou se chercher soi-même ?

— Il est plus noble de se chercher soi-même, Vénérable. »

Le Bienheureux délivra un enseignement du dhamma aux trente princes Bhaddavaggī :

« S’adonner aux plaisirs des sens, est comme rêver qu’on mange. Dans un rêve, on a beau manger autant de quantité de nourriture qu’il est possible d’imaginer, le corps n’en sera pas rassasié pour le moindre. Les plaisirs des sens sont exactement comme du poison, ils sont propices à d’innombrables maladies, douleurs et souffrances, et générateurs de beaucoup d’akusala. L’attachement aux plaisirs des sens fait renaître dans les mondes inférieurs. »

Il termina son enseignement en exposant les quatre nobles vérités. Quand il fut terminé, les trente princes devinrent ariyā. Certains étaient devenus sotāpana, certains sakadāgāmi, certains anāgāmi et les autres arahant. Tous furent intégrés dans le saṃgha.

Le passé des trente moines Bhaddavaggī, présenté par Bouddha

Autrefois, lors d’un précédent bouddha, les trente moines Bhaddavaggī formulèrent le souhait de devenir arahant. Ils ne cessèrent, depuis, de développer leurs pāramī. Pour expliquer comment cela avait commencé, Bouddha exposa le Tuṇḍila jātaka. Dans ce récit de l’une de ses vies antérieures, il est dit que ces trente moines étaient, en ce temps-là, un groupe de trente ivrognes. Ils croisèrent le futur Bouddha, qui leur fit la morale, à l’issue de laquelle il leur exposa les cinq préceptes :

  1. S’abstenir de nuire à la vie d’autrui.
  2. S’abstenir de voler.
  3. S’abstenir de pratiques sexuelles inconvenantes.
  4. S’abstenir de paroles mensongères.
  5. S’abstenir de consommer de l’alcool et toutes substances intoxicantes.

Dès lors, soixante mille ans durant, aucun des trente ne brisa pas le moindre de ces préceptes. Grâce à la pureté de leur conduite, ils deviendraient tous arahant une fois que Bouddha serait éveillé. Le Bienheureux conclut le récit à propos des trente moines Bhaddavaggī en soulignant que leur aboutissement n’est que le fruit de leurs pāramī.

infos sur cette page

Origine : ouvrage français

Auteur : Moine Dhamma Sāmi

Date : Janv. 2004

Mise à jour : 14 juin 2005