Cliquez ici pour afficher normalement la page (avec mise en forme et graphisme). Si ça ne fonctionne pas, vérifiez que votre navigateur accepte JavaScript et supporte les CSS. Nous vous recommandons un navigateur respectant les standards, tel que : Google Chrome, Firefox, Safari…

Vous êtes ici : accueil > bouddha > retour à kapilavatthu
résumé de la page

Pour la première fois depuis son départ pour la forêt, Bouddha se rend chez les siens, à Kapilavatthu. Après une si longue absence, les retrouvailles ne sont pas des plus aisées. Les membres de sa proche famille se sont sentis abandonnés.

Bouddha ne tarde toutefois pas à faire comprendre les raisons de son renoncement et les bénéfices inestimables de sa découverte.

le retour à Kapilavatthu

L’invitation du roi

Tel un feu est capable de couvrir une forêt en très peu de temps, Bouddha propagea le dhamma qu’il découvrît il y a peu de temps encore. De ce fait, la nouvelle que le Bienheureux s’éveillât et commençât à enseigner sa noble parole s’était répandue dans le royaume de Rājāgaha et même dans les contrées alentour. Quand le roi Sudoddhana en fut lui-même avisé, il fit appeler un de ses ministres auprès de lui pour lui confier une mission :

« Appelez mille hommes du palais avec vous, et allez à Rājāgaha. Je veux que vous alliez auprès de mon noble fils Bouddha, et que vous l’invitiez à se rendre ici, à Kapilavatthu, en lui adressant ce message de ma part : “À présent je suis vieux. Avant de mourir, je voudrais rendre hommage à mon noble fils Bouddha. Puisse mon noble fils bien vouloir se rendre à mon palais de Kapilavatthu !” »

Obéissant au roi, le ministre s’empressa de rassembler mille hommes avec lui, et se dépêcha vers Rājāgaha. Quand il arriva dans la ville du roi Bimbisāra avec ses hommes, il se rendit directement au monastère de Bouddha, dans le bois de Veluvana. Le Bienheureux était en train de délivrer un enseignement, à l’issue duquel toutes les personnes présentes devinrent arahant. Par conséquent, le ministre et les mille hommes intégrèrent aussitôt la communauté monastique. Outre le fait qu’il ne rentrerait plus à Kapilavatthu, l’ex-ministre oublia totalement le message que le roi lui avait ordonné de transmettre à Bouddha, demeurant ainsi silencieux.

Comme le roi Sudoddhana ne voyait personne revenir, il dépêcha un autre ministre, accompagné de mille autres hommes pour aller transmettre le même message à son noble fils. Quand ils arrivèrent, ils écoutèrent le Bienheureux leur délivrer un enseignement au terme duquel, eux aussi, devinrent arahant, oubliant complètement le message du roi. N’ayant toujours pas la moindre nouvelle de son fils Bouddha, le roi Sudoddhana envoya une fois de plus un ministre et mille hommes, qui connurent tous encore la même suite que les précédents ministres et hommes dépêchés. Refusant de désespérer, le roi continua d’envoyer des ministres et des hommes, qui finirent tous arahant, et donc moines, auprès du Bienheureux, oubliant le message royal. Lorsqu’il eut envoyé en tout neuf ministres et neuf mille hommes sans plus jamais avoir de nouvelles et encore moins de celles de son fils Bouddha, il réfléchit :

« Mes ministres et mes hommes ne m’aiment-ils pas ? Sur quel homme vais-je bien pouvoir compter pour être certain du succès de cette mission pourtant simple ? »

Il pensa soudainement à Kaludāyī, né en même temps que Bouddha, qui fut toujours un homme de confiance. Il le fit appeler et lui dit :

« Si je vous envoie inviter mon fils Bouddha, êtes-vous capable de faire en sorte pour qu’il vienne ? Êtes-vous en mesure de lui dire que je souhaite l’inviter ici, à Kapilavatthu ?

— Je vous avoue que je serais tenté de devenir moine si je vais là-bas.

— Faites ce que vous voulez : si vous voulez être moine, soyez moine ! Si vous ne voulez pas être moine, ne soyez pas moine ! Tout ce que je vous demande, c’est de m’amener mon fils ! Cela vous est-il possible ?

— Oui, Sire. Je vous promets de vous le ramener. »

Kaludāyī partit donc, accompagné de mille hommes. Quand tous arrivèrent auprès du Bienheureux, un enseignement leur suffit pour devenir arahant. Parmi ces nouveaux moines, personne ne dit rien pendant sept jours. Le huitième jour, qui était le premier jour de l’été, Kaludāyī adressa finalement à Bouddha le message qu’il promit au roi de transmettre :

« Ô noble Bouddha ! Votre père, le roi Sudoddhana m’a chargé de vous informer qu’il souhaite vous inviter dès à présent à Kapilavatthu, car maintenant, le climat est propice, les cultures sont achevées, nous pouvons donc circuler aisément. L’été qui débute est très agréable. Les fleurs sont fraîchement ouvertes. Le meilleur moment est venu pour voyager jusqu’à Kapilavatthu. »

Remarque : Le Vénérable Kaludāyī prononça 60 gāthā pour informer le Bienheureux de l’invitation de son père, le roi Sudoddhana, mettant essentiellement l’accent sur les avantages de la saison pour effectuer un voyage vers Kapilavatthu.

Le voyage vers Kapilavatthu

Le lendemain de la pleine lune d’avril, Bouddha se mit en voyage pour Kapilavatthu, accompagné de vingt mille moines, dont la moitié était originaire de Kapilavatthu – tous ceux dont le roi Sudoddhana avait envoyé avec ses ministres –, et l’autre de Rājāgaha. La distance séparant les deux capitales étant de 60 yūjanā, le voyage devrait durer deux mois. Bouddha renonça à ses pouvoirs pour se rendre à Kapilavatthu, car le fait de voyager à pied lui permettait d’enseigner le dhamma à de nombreux individus. Toutefois, le Vénérable Kāludāyī fila avertir le roi de l’arrivée prochaine de son noble fils. Grâce à ses pouvoirs, il gagna le palais en un instant, par la voie des airs. Quand le roi l’aperçut arriver du ciel, sans même lui laisser le temps de se poser à terre, il l’interrogea à brûle-pourpoint :

« Est-ce que mon fils est capable de voler comme vous le faites ?

— Vous ne pouvez pas me comparer au noble Bouddha ! Ce serait comme si l’on voulait comparer une corne de bœuf avec la chaîne de l’Himalaya, ou une petite flamme avec le soleil ! Il rayonne à la perfection les chabbaṇṇaraṃsi. Dans les trente-deux sphères que compte l’univers, il est le plus noble. »

Les paroles de Kāludāyī remplirent de joie le roi Sudoddhana. Le roi lui offrit le repas, et le sollicita de bien vouloir accepter d’aller, à l’aide de ses pouvoirs, chaque jour, offrir de sa part, le repas à son fils Bouddha, jusqu’à ce qu’il parvienne à Kapilavatthu. Ce faisant, Kāludāyī informa chaque jour le roi de la position de son fils. Pendant ce temps, baignant dans un immense enthousiasme, tout le monde préparait la venue du Bienheureux. Dans le jardin de Nigrodha, pour lui et ses principaux disciples, on bâtit un monastère.

L’exhortation du roi à la vie monacale

À la veille de l’arrivée de Bouddha à Kapilavatthu, le roi Sudoddhana avait réuni sa famille au grand complet, et lui avait tenu le discours suivant :

« Mon fils avait deux possibilités : comme les astrologues l’avaient prédit, il pouvait devenir le roi du monde, faisant le tour de la Terre, ou Bouddha, délivrant les êtres du saṃsarā. C’est ce dernier choix pour lequel il opta. Il va arriver, accompagné de nombreux moines, avec lesquels il parcourra les royaumes pour enseigner le noble dhamma au plus grand nombre. À l’exception de mon autre fils, Nanda, et de mon petit-fils, Rāhulā, je vous encourage tous et vivement à embrasser la noble vie monacale et à suivre Bouddha. »

Bouddha donna un enseignement à tous les siens, qui s’étaient réunis au nombre de 190 000 personnes. Ensuite, il se mit en route pour une bourgade nommée Anupiya, où viendraient le rejoindre six célèbres princes Sakya, nommés : Anuruddhā, Ānandā, Bhaddiya, Kimila, Bhagu, et Devadatta. Il y avait également un coiffeur, qui s’appelait Upāli.

La neutralisation de l’orgueil des Sakya

Parvenant au terme de son voyage, Bouddha et ses moines entrèrent dans Kapilavatthu. Ceux de son ethnie, les Sakya, étaient particulièrement orgueilleux, du fait qu’ils appartenaient à la caste royale. Quand ils virent arriver le Bienheureux, certains dirent :

« Oh, voici notre fils Siddhattha ! Il a l’âge d’être notre fils ! »

Les plus âgés ne daignèrent pas même se prosterner devant le Parfait. Ils restèrent bien en arrière, se contentant d’envoyer les plus jeunes au-devant. Pour neutraliser cet immense orgueil, Bouddha fit une petite démonstration de ses pouvoirs : il bondit dans le ciel à une bonne hauteur. Il se mit à marcher dans le vide, comme s’il était sur terre, au-dessus de la foule ébahie des Sakya. Ensuite, il fit jaillir du feu au-dessus de son corps, par le dessous de son pied droit et par son œil droit, de l’eau par le dessous de son pied gauche et par son œil gauche, et un mélange de feu et d’eau par sa bouche et ses narines. En même temps, son corps rayonna les chabbaṇṇaraṃsi à tel point que le ciel entier fut illuminé. Avant que tout ce feu et toute cette eau ne retombassent transformés en particules inoffensives (comme du sucre en poudre) sur la foule paralysée d’étonnement, l’orgueil des Sakya s’évanouit complètement.

Quand Bouddha redescendit, son père Sudoddhana se prosterna devant lui, appliquant le front sur ses pieds, en lui disant :

« Je me suis prosterné devant vous la première fois à votre naissance quand vous posâtes vos pieds sur la tête de l’ermite Kāladevila ; la seconde fois lors de la cérémonie de labourage, quand vous demeuriez assis le dos droit – alors que vous n’aviez qu’un mois –, à l’ombre malgré la présence du soleil ; et la troisième fois à présent. »

Considérablement impressionnés par la démonstration de Bouddha, voyant le roi lui-même se prosterner devant lui, tout le monde en fit autant, jusqu’aux plus orgueilleux des Sakya. Bouddha alla s’installer sur le trône qui fut dressé à son attention. Il fit pleuvoir une ondée sur la foule. Ceux qui voulurent être mouillés furent mouillés, ceux qui ne voulurent pas être mouillés demeurèrent secs. Ce fait étrange surprit tout le monde. Bouddha expliqua qu’il eût plu de la même façon il y a 576 000 000 années en arrière, au temps du roi Vessantarā (son avant dernière vie humaine). Le Bienheureux exposa ce jātaka – en mille strophes – où il fut ce roi Vessantarā (voir le chapitre « Le roi Vessantarā »). Ce jour était le mardi du premier jour suivant la pleine lune de mai de l’année 103 de la Grande ère.

Quand le jātaka fut achevé, tout le monde rentra dans sa maison respective, sans qu’un seul n’eut l’idée d’inviter Bouddha pour le repas du lendemain. Le roi lui-même, convaincu que son noble fils viendrait de lui-même à son palais, ne l’a pas invité. Il ne devinait pas qu’un moine se rend chez les gens uniquement si ces derniers l’invitent, même s’il s’agit de ses propres parents.

La première collecte de nourriture dans Kapilavatthu

Bouddha réfléchit aux bouddhas qui l’ont précédé. À l’aide de ses pouvoirs psychiques, il vit tout de suite qu’aucun d’eux ne s’était rendu dans la moindre maison sans y avoir préalablement été invité. Ainsi, il entra le lendemain dans Kapilavatthu, accompagné de tous ses disciples pour y effectuer la coutumière collecte, le bol dans les mains. Alors que le Bienheureux et les autres moines s’arrêtaient devant les maisons pour y recevoir leur nourriture quotidienne, les gens furent autant ravis que surpris. Tout le monde descendait dans les rues pour voir le saṃgha de près, pour se prosterner. On ne parlait que de Bouddha et du saṃgha dans la ville. Le vacarme ne manqua pas d’alerter la princesse Yasodharā, qui courut à la fenêtre pour voir ce qu’il se passait. Quand elle aperçut Bouddha, son ex-époux, rayonnant de lumière et suivi des autres moines, elle se demanda :

« Est-il bien convenable de faire comme ils font, d’aller demander de la nourriture avec un récipient ? »

Elle s’empressa d’aller avertir le roi Sudoddhana :

« Sire ! Sans venir chez nous, en nous ignorant totalement, ne songeant qu’à son estomac, votre fils est en train de réclamer de la nourriture devant les maisons avec ses disciples. Cela est-il bien convenable ? »

Comme ils n’avaient jamais vu ça, ils ne comprenaient naturellement pas la signification de la collecte de nourriture selon la manière habituelle des renonçants. Sur les mots de la princesse, sans mot dire, le roi releva ses robes et, en les tenant fermement – pour éviter de s’y encoubler –, courut seul et aussi vite qu’il le put, jusqu’auprès de son fils, en lui criant :

« Vénérable fils ! Pourquoi faites-vous cela ? Pourquoi attirez-vous ainsi la honte sur nous ? Pourquoi n’êtes-vous pas venu chez nous, au palais ? Quel avantage avez-vous à aller réclamer de la nourriture aux gens du peuple ? Vous seriez-vous imaginé que je n’ai pas les moyens d’offrir le repas à vingt mille moines ? Des 334 569 ancêtres de notre lignée, depuis le tout premier roi Mahāsammata jusqu’à notre récent ancêtre Sīhahanu, jamais un seul n’a demandé une seule fois sa nourriture à autrui !

— Tous les bouddhas qui m’ont précédé ont toujours eu l’habitude de faire ainsi pour obtenir leur nourriture : ils s’arrêtent immobiles en silence devant les maisons et acceptent la nourriture de ceux qui veulent bien leur en donner, mais ils ne demandent rien ; ils ne mendient pas. Lorsqu’un bouddha (ou tout autre moine) reçoit et accepte une invitation, il s’y rend. S’il n’est pas invité, il va collecter sa nourriture à l’aide de son bol. Comme je n’ai pas été invité aujourd’hui, je collecte ma nourriture à l’aide de mon bol. Collecter sa nourriture à l’aide de son bol est une pratique qu’aucun bouddha ne se doit d’oublier. »

L’accession du roi et de la reine au stade d’ariyā

Sur ces paroles, Bouddha enseigna une gāthā à son père :

« Il convient de développer les kusala par une bonne pratique du dhamma. Ceux qui adoptent une telle pratique du dhamma connaissent le bonheur dans leur vie présente. Ceux qui adoptent une telle pratique du dhamma connaîtront également le bonheur dans leur prochaine vie. »

Entendant cela, le roi devint sotāpana. Il prit le bol de son noble fils et l’invita, lui et le saṃgha, à son palais pour le repas. Alors que tous s’installèrent, le roi invita Bouddha à prendre place sur le trône royal. Le Bienheureux donna un enseignement qui commença ainsi :

« Tout ce qui peut être néfaste, il ne faut pas l’accomplir ; ce qui est bienfaisant, il faut le développer ; il faut entretenir un esprit pur. Ainsi a enseigné chaque bouddha. »

Entendant cela, le roi parvint au stade de sakadāgāmi, et la reine – Mahāpajāpati Gotamī – parvint à celui de sotāpana.

Quand le repas fut achevé, tous les membres de la famille royale vinrent marquer leur respect et leur vénération à Bouddha en se prosternant devant lui, à l’exception de la princesse Yasodharā.

Les retrouvailles avec la princesse Yasodharā

Très orgueilleuse, la princesse refusait de sortir de sa chambre. Les jeunes filles qui s’occupaient d’elle vinrent la trouver dans sa chambre, en lui sommant de bien vouloir venir auprès de Bouddha pour s’y prosterner.

Elle leur répondit :

« Si vraiment Bouddha a de la compassion pour moi, il viendra. S’il vient dans ma chambre, alors je me prosternerai devant lui. »

Les filles rapportèrent ces paroles à Bouddha, qui remit son bol à son père. Appelant ses deux nobles disciples Sāriputtarā et Mahā Moggalāna, il rejoignit la princesse dans sa chambre, où beaucoup de personnes étaient présentes. Quand il rentra dans sa chambre, il lui dit :

« Aujourd’hui, si vous souhaitez me vénérer, faites-le librement. Si vous voulez me parler, faites-le librement. Que personne ne vous empêche de vous exprimer comme vous l’entendez ! »

Ayant dit cela, il s’assit sur un divan princier, et la princesse Yasodharā se jeta à ses pieds, entourant ses bras autour des chevilles du Bienheureux, le front sur ses pieds. Elle resta silencieuse, et soudainement, d’abondantes larmes ruisselèrent de ses yeux. Ses sanglots furent d’une grande violence. Ensuite, elle se prosterna.

Les louanges du roi à l’égard de la princesse Yasodharā

À ce moment-là, le roi entra à son tour dans la chambre, et raconta à Bouddha :

« Ô noble fils ! Laissez-moi vous dire ! Depuis que vous êtes parti dans la forêt, et jusqu’à ce jour, la princesse Yasodharā a continué de faire exactement comme si vous étiez là. Elle entretenait les lieux et vos affaires comme si vous n’étiez jamais parti. Depuis qu’elle a su que vous ne vous vêtissiez que d’une robe couleur de jacquier (brunâtre), elle ne porte rien d’autre qu’une robe identique. Depuis qu’elle apprit que vous ne preniez qu’un seul repas par jour, elle se limite également à un seul repas par jour. Depuis qu’elle a su que vous avez renoncé aux lits et aux chaises, elle demeure toujours par terre, où qu’elle soit dans le palais. Même la nuit, elle dort sur le sol. Depuis qu’elle a su que vous n’utilisiez aucun maquillage, parfum, etc., elle a aussi abandonné ces choses. Chaque fois que des gens de sa famille ou des amis proches viennent la voir en lui proposant de l’aider pour quoi que ce soit, elle refuse ostensiblement, déclinant l’aide de tous. »

Bouddha prit la parole, disant que cela n’eut rien d’étonnant :

« Autrefois, alors que nous étions tous deux un couple de candakinnarī (espèce d’oiseau), j’étais le mâle, elle la femelle. Déjà en ce temps-là, elle faisait tout elle-même, sans nécessiter de l’aide des autres. »

Ensuite, Bouddha retourna dans son monastère de Nigrodha Rāma, aux abords de Kapilavatthu.

Remarque : La personne qui tient lieu d’épouse d’un bouddha juste avant son éveil, l’accompagne également durant la très longue période de développement de ses pāramī, c’est-à-dire durant tout le temps où il est boddhisatta, mais de manière continue, car un boddhisatta demeure souvent seul. De telles femmes sont donc des individus qui font l’objet d’un souhait particulier (le même jour que celui prononcé par un futur bouddha) et d’un long développement des pāramī, avant de parvenir également au stade d’arahant, au cours de la dernière existence du bouddha qu’elles ont suivit.

infos sur cette page

Origine : ouvrage français

Auteur : Moine Dhamma Sāmi

Date : Janv. 2004

Mise à jour : 14 juin 2005