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5e partie, kabaḷa
« na anāhaṭe kabaḷe mukhadvāraṃ vivarissamīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas ouvrir la bouche avant que la nourriture n’y arrive.
« na bhuñjamāno sabbaṃ hatthaṃ mukhe pakkhipissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas mettre la main dans la bouche.
« na sakabaḷena mukhena byāharissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas parler la bouche pleine. S’il n’y a que très peu de nourriture dans sa bouche, de sorte à pouvoir parler distinctement, un bhikkhu ne commet pas de faute en parlant. Toutefois, il est convenable qu’un bhikkhu ne parle pas durant le repas. Pour avoir une meilleure intonation en enseignant, certains bhikkhu peuvent avoir besoin de placer un petit fruit dans la bouche. Dans ce cas, ils ne commettent pas de faute.
« na piṇḍukkhepakaṃ bhuñjissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas lancer des pièces de nourriture dans la bouche. Néanmoins, concernant les desserts et les fruits, un bhikkhu peut lancer des aliments dans la bouche sans commettre de faute.
« na kabaḷāvacchedakaṃ bhuñjissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas manger en cassant les pièces de nourriture à l’aide de la bouche. Lorsqu’une pièce de nourriture est trop grande pour l’insérer d’un coup dans la bouche, il faut préalablement la casser à l’aide des mains (ou des couverts). En revanche, il est autorisé de casser des pièces de nourriture à l’aide de la bouche (des dents) quand il s’agit de fruits ou de desserts qu’il n’est pas possible de casser autrement.
« na avagaṇḍakārakaṃ bhuñjissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas remplir sa bouche de nourriture, de sorte à gonfler les joues.
« na hatthaniddhunakaṃ bhuñjissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas agiter les mains en mangeant. Un bhikkhu peut secouer ses mains seulement s’il les a essuyées auparavant ou pour se défaire de déchets.
« na sitthāvakārakaṃ bhuñjissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas répandre de riz en mangeant. Avant de faire des signes de la main, un bhikkhu doit enlever soigneusement la nourriture collée à la main de sorte à ce qu’elle tombe dans son bol (ou assiette, ou pot à déchets) et non autour.
« na jivhānicchārakaṃ bhuñjissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas sortir la langue en mangeant.
« na capucapukārakaṃ bhuñjissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas faire de bruit en ouvrant la bouche, en mangeant.
6e partie, surusuru
« na surusurukārakaṃ bhuñjissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas faire de bruit (« slurp ») en absorbant un aliment fluide ou liquide.
« na hatthanillehakaṃ bhuñjissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas se lécher la main. En mangeant, un bhikkhu ne doit pas se lécher ni se sucer les doigts ou la paume des mains. S’il ne dispose pas de cuillère, il est toutefois autorisé à prendre du potage, du miel ou tout autre type d’aliment fluide, à l’aide de son doigt, et de le lécher.
« na pattanillehakaṃ bhuñjissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas gratter l’intérieur de son bol (ou de son assiette), en mangeant. Il convient de manger en prenant du bout des doigts (ou à l’aide d’un couvert, sans racler), la nourriture collée sur la paroi intérieure du bol, ou sur les bords de l’assiette, sans faire de bruit.
« na oṭṭhanillehakaṃ bhuñjissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas se lécher les lèvres, en mangeant. Si, en mangeant, de la nourriture se colle autour de la bouche, il convient de la ramener dans la bouche à l’aide de la bouche elle-même, ou des doigts.
« na sāmisena hatthena pānīyathālakaṃ paṭiggahessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas saisir un récipient d’eau avec une main sale. En revanche, un bhikkhu ne commet pas de faute en saisissant avec une main sale, un récipient d’eau dans l’intention de le nettoyer aussitôt, ou un pot contenant l’eau destinée à se laver les mains.
« na sasitthakaṃ pattadhovanaṃ antaraghare chaḍḍassāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas jeter l’eau de lavage (du bol) contenant du riz, dans une zone habitée. Lorsqu’il est dans une zone habitée, en lavant son bol ou d’autres ustensiles de vaisselle, un bhikkhu ne doit pas déverser de l’eau contenant du riz. Les restes de riz doivent être enlevés avant (pour être éventuellement donnés à des mendiants ou à des animaux). Sinon, le riz doit être écrasé de sorte à ce qu’il disparaisse, mélangé à l’eau.
« na chattapāṇissa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un qui tient une ombrelle (sauf s’il est malade).
« na daṇḍapāṇissa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un qui tient un bâton (cane, etc.) – d’au moins 4 coudées de long – (sauf s’il est malade).
« na satthapāṇissa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un qui tient un couteau (tout objet tranchant) (sauf s’il est malade).
« na āvudhapāṇissa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un qui tient une arme (sauf s’il est malade).
7e partie, pāduka
« na pādukārūḷhassa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un qui porte des chaussures (sauf s’il est malade).
« na upāhanārūḷhassa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un qui porte des sandales (sauf s’il est malade).
« na yānagatassa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un qui se trouve dans un véhicule (sauf s’il est malade). Un bhikkhu peut enseigner le dhamma à une personne non malade, installée dans un véhicule, seulement s’il se trouve également dans ce véhicule.
« na sayagatassa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un qui est allongé, ne serait-ce par terre (sauf s’il est malade).
« na pallatthikāya nisinnassa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un qui est assis, les genoux relevés et les bras ou le vêtement autour (sauf s’il est malade).
« na veṭhitasīsa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un qui porte un turban (sauf s’il est malade). Un bhikkhu ne doit pas enseigner le dhamma à une personne dont la tête est entièrement recouverte par un turban.
« na upāhanārūḷhassa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un qui a la tête couverte (sauf s’il est malade). Un bhikkhu ne doit pas enseigner le dhamma à une personne dont la tête est entièrement recouverte par un tissu ou un voile.
« na chamāyaṃ nisīditvā agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un assis sur quelque chose alors qu’on est assis à même la terre (sauf s’il est malade).
« na nīce āsane nisīditvā ucce āsane nisinnassa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un d’assis plus haut que soi (sauf s’il est malade).
« na ṭhito nisinnassa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un qui est assis alors qu’on est debout (sauf s’il est malade). Lorsque des bhikkhu sont debout pour réciter des « gāthā » (strophes du dhamma) à une assemblée de laïcs assis, si au moins un laïc est debout, il n’y a pas de faute.
« na pacchato gachchanto purato gacchantassa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un qui marche devant soi (sauf s’il est malade).
« na uppathena gachchanto pathena gacchantassa agilānassa dhammaṃ desessāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas enseigner le dhamma à quelqu’un qui marche sur un chemin alors qu’on marche à côté de ce chemin (sauf s’il est malade).
« na ṭhito agilāno uccāraṃ vā passāvaṃ vā karissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas déféquer ni uriner debout (sauf si une raison médicale l’exige).
« na harite agilāno uccāraṃ vā passāvaṃ vā kheḷaṃ vā karissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas déféquer, ni uriner, ni cracher, sur la végétation verte (sauf si une raison médicale empêche de faire autrement). Si un bhikkhu se retrouve dans un endroit où il n’y a pas de zone épargnée par la végétation, il doit trouver une zone où l’herbe est sèche pour y faire ses besoins.
« na udake agilāno uccāraṃ vā passāvaṃ vā kheḷaṃ vā karissāmīti sikkhā karaṇīyā. »
Ne pas déféquer, ni uriner, ni cracher, dans l’eau propre (sauf si une raison médicale empêche de faire autrement). Un bhikkhu ne doit pas déféquer, uriner ou cracher dans de l’eau de consommation ou d’utilisations diverses. Il peut néanmoins faire cela dans la mer, ou dans la cuvette de toilettes contenant de l’eau prévue à cet effet.
Origine : Textes en birman
Traducteur : Moine Dhamma Sāmi
Date : 2000
Mise à jour : 19 juin 2005