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Les inconvénients que cause la confection d’une robe s’appellent cīvara palibodha en pali. Si un bhikkhu obtient du tissu pour confectionner une robe, qu’il n’en ait pas encore besoin, qu’il n’en ait pas assez ou qu’il espère en avoir plus, dans tous ces cas, où la confection d’une robe ne peut être achevée, on dit qu’il y a cīvara palibodha. Une fois que le bhikkhu a terminé de confectionner une robe avec ces tissus, qu’il a décidé de ne plus les utiliser pour la confection d’une robe, qu’on les lui a volés, qu’ils ont brûlé ou qu’ils ont été détruits d’une manière ou d’une autre, on dit que cīvara palibodha est éliminé.
Lorsqu’un bhikkhu passe le vassa dans un monastère alors qu’il serait plus satisfait dans un autre, il rencontre un inconvénient. En pali, on appelle cela āvāsa palibodha. Une fois le kathina passé, si le bhikkhu décide de ne plus rester dans ce monastère qui ne lui convient pas, l’āvāsa palibodha est éliminé.
S’il y a cīvara palibodha ou āvāsa palibodha, il est possible d’obtenir les avantages du kathina. Pour cette raison, jusqu’à la pleine lune du mois de « phagguna » (février / mars), sans faire le vikappanā, il est autorisé d’avoir une robe supplémentaire. Si les avantages du kathina ne sont pas obtenus, il est permis de garder une robe supplémentaire depuis le jour suivant la pleine lune du mois d’« assayuja » (septembre / octobre) jusqu’à la pleine lune de « kathina » (octobre / novembre). En dehors de cette période, il n’est pas permis de garder une robe supplémentaire plus de dix jours.
Un bhikkhu doit déterminer les robes qu’il possède à l’aide d’une formule prononcée en pali. Il doit avoir trois robes déterminées…
« imaṃ saṃghāṭiṃ adhiṭṭhāmi. »
« Je détermine cette robe double comme étant la mienne. »
« imaṃ antaravāsakaṃ adhiṭṭhāmi. »
« Je détermine cette robe du bas comme étant la mienne. »
« imaṃ uttarāsaṅgaṃ adhiṭṭhāmi. »
« Je détermine cette robe du haut comme étant la mienne. »
Ces robes doivent être portées ou en tous cas être toujours près de soi. Si à l’aube, l’une de ces robes se trouve à une distance de plus de coudées et un empan (soit environ 120 cm), le nissaggiya 2 est commise.
Origine : Textes en birman
Traducteur : Moine Dhamma Sāmi
Date : 2000
Mise à jour : 19 juin 2005