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Développement du nissaggiya 22

D’après cette règle, si la fissure d’un bol en terre a une longueur d’au moins deux phalanges, un petit trou doit être percé de chaque côté pour y passer un fil qui servira d’attache. Tant que le bol n’a pas au moins cinq fissures ou que la somme de la longueur des fissures n’atteint pas dix phalanges, un nouveau bol ne peut être réclamé. S’il demeure des creux dans lesquels de la nourriture peut se coincer, il faut les boucher à l’aide de graphite ou de résine. Le trou qui est effectué pour coudre l’attache doit être minuscule. Si un grain de semoule peut passer à travers un trou, la détermination du bol est abolie ; c’est à dire que le bol ne peut plus être considéré comme tel. Ainsi, si un trou s’est élargit, il doit être rebouché et ensuite le bol doit être de nouveau déterminé. Si un bol ayant quatre fissures cousues par des attaches venait à avoir une fissure supplémentaire ou un bol ayant moins de dix phalanges de longueurs de fissures venait à avoir une longueur de fissure prolongeant ce total à plus de dix phalanges, que ces fissures soient cousues ou pas, bouchées ou pas, ce bol ne peut plus être considéré comme tel. Le bhikkhu doit donc s’en séparer et peut en demander un autre.

Ce qui est expliqué au-dessus concerne les bols en terre. Pour ce qui est des bols en métal, ils ne peuvent qu’être endommagés en se perçant. Un trou sur un bol métallique doit être bouché à l’aide d’une plaque, à l’aide de limaille de fer, etc. Si le trou est convenablement réparé de telle sorte que de la nourriture ne puisse pas rester coincée et que le matériau de raccommodage à été correctement lissé, le bol peut alors être considéré comme tel.





infos sur cette page

Origine : Textes en birman

Traducteur : Moine Dhamma Sāmi

Date : 2000

Mise à jour : 19 juin 2005