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Avec la volonté d’éjaculer, un bhikkhu a demandé à un sāmaṇera de le masturber. Le sperme est sorti. Ce bhikkhu a commis le saṃghādisesa 1.
Épris d’un violent désir, un bhikkhu a fixé avec insistance les attributs d’une femme. Du sperme s’est subitement échappé. Il n’a pas commis le saṃghādisesa 1. Il n’est pas convenable de regarder le corps d’une femme (ou une partie de celui-ci) avec envie. En agissant ainsi, un bhikkhu commet un dukkaṭa.
Dans cette règle, l’éjaculation et les onze sortes de plaisirs qui y sont liées doivent être compris séparément. Les onze sortes de plaisir sexuel expliquées ci-dessous doivent être prises en compte pour déterminer si la faute a eu lieu ou pas.
Si avec l’intention d’éjaculer un bhikkhu s’efforce de faire le nécessaire jusqu’à y parvenir, il commet le saṃghādisesa 1. S’il se masturbe sans éjaculer, il commet un thullaccaya. Si au moment de se coucher, en prévision d’une éjaculation il coince son sexe entre ses cuisses ou le serre fortement dans le poing, si en dormant du sperme vient à s’échapper, il commet le saṃghādisesa 1.
Si du sperme vient à s’échapper naturellement sans que le bhikkhu n’ait rien fait dans cette intention, et qu’à ce moment cela lui provoque du plaisir, il ne commet pas de faute. Cependant, si pendant cette éjaculation il saisit l’occasion pour faire sortir le sperme avec la main, il commet le saṃghādisesa 1.
Si après que du sperme se soit échappé de manière naturelle du plaisir apparaît, le bhikkhu ne commet pas de faute. Cependant, s’il s’est efforcé de faire sortir du sperme pour en éprouver de la jouissance, il commet le saṃghādisesa 1.
Si un bhikkhu saisit une femme avec un désir sexuel, et qu’à ce moment là du sperme s’échappe, il ne commet pas le saṃghādisesa 1 mais un dukkaṭa. Néanmoins, dans ce cas il commet le saṃghādisesa 2 pour ce qui est d’avoir touché une femme avec un désir lubrique. S’il pratique l’acte sexuel, il commet le pārājika 1.
Si un bhikkhu s’amuse à toucher son sexe seulement pour savoir s’il est dur ou pas, si du sperme s’échappe, il ne commet pas de faute. Néanmoins, si en s’amusant ainsi, une sensation agréable apparaît et qu’il continue de toucher son sexe jusqu’à ce que le sperme sorte, il commet le saṃghādisesa 1. Si avec un désir charnel, un bhikkhu étreint une femme et qu’au contact de son corps, du sperme s’échappe, il ne commet pas de saṃghādisesa pour ce qui est de l’éjaculation mais il en commet un pour ce qui est de toucher une femme avec un désir lubrique (saṃghādisesa 2).
Suite à une démangeaison sur le sexe causée soit par une piqûre de moustique, de taon, de tique, etc., soit par la gale ou la lèpre, en se grattant, un bhikkhu a une éjaculation accidentelle, il ne commet pas de faute. Néanmoins, si le fait de se gratter provoque une sensation agréable et qu’il continue de toucher son sexe jusqu’à ce que le sperme sorte, il commet le saṃghādisesa 1.
Si en regardant avec insistance le corps d’une femme, en raison d’un plaisir véhément un bhikkhu a une éjaculation, il ne commet pas de saṃghādisesa. Cependant, pour ce qui est d’avoir observé les formes sensuelles d’une femme, il commet un dukkaṭa. En portant son regard sur cette femme, s’il se masturbe jusqu’à ce que le sperme sorte, il commet le saṃghādisesa 1.
Si un bhikkhu est assis à côté d’une femme à l’abri des regards et des oreilles, et qu’un violent plaisir apparaît en provoquant un échappement de sperme, il ne commet pas de saṃghādisesa pour ce qui est de l’éjaculation mais il commet un pācittiya pour ce qui est d’être assis avec une femme dans un endroit isolé (pācittiya 44).
Si en dialoguant avec une femme en usant d’un langage lubrique, un bhikkhu prend un vif plaisir et a subitement une éjaculation, cela ne lui fait pas commettre un saṃghādisesa pour le sperme échappé mais il en commet une pour ce qui est de tenir des propos lubriques avec une femme (saṃghādisesa 3).
Si en prenant dans ses bras sa mère, sa sœur ou une femme de sa famille avec une affection familiale, un bhikkhu a subitement une éjaculation, il ne commet pas le saṃghādisesa 1. Néanmoins, il commet un dukkaṭa pour avoir pris cette femme dans ses bras.
En manipulant ou en examinant un cadeau d’amour reçu d’une femme tel que des fleurs, une bouteille de parfum, une serviette, des cigarettes, etc. il est possible d’avoir une éjaculation. Si cela n’est pas causé par une intention volontaire, le saṃghādisesa 1 n’est pas commis. Dans ce cas, un bhikkhu qui provoque volontairement l’éjaculation commet dès ce moment le saṃghādisesa 1. S’il se masturbe sans éjaculer, il commet un thullaccaya.
Origine : Textes en birman
Traducteur : Moine Dhamma Sāmi
Date : 2000
Mise à jour : 19 juin 2005