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Développement du saṃghādisesa 2

Accessoires et images de femmes

En touchant un vêtement porté par une femme un bhikkhu commet un thullaccaya. En touchant un bijou porté par une femme, il commet un dukkaṭa. En touchant une femme de sa famille telle que la mère ou une sœur avec un état d’esprit bienséant, il commet un dukkaṭa. Un bhikkhu ne doit pas toucher du papier, une photo, une tasse ou tout autre objet sur lequel est représenté l’image d’une femme, ni en dessin ni en sculpture, sinon il commet un dukkaṭa. Si un bhikkhu est amené à utiliser un objet sur lequel figure l’image d’une femme (par exemple un emballage de savon), il ne doit pas toucher l’image de la femme en saisissant l’objet en question. Autrement, il peut gratter cette image avec un couteau ou un autre objet jusqu’à la supprimer.

Un bhikkhu qui lance un coup d’œil, qui fait un clin d’œil ou tire la langue à une femme commet un dukkaṭa.

Les dix choses qu’un bhikkhu ne doit pas toucher

  1. Les femmes : Quel que soit leur âge, à partir du jour même de leur naissance. En ayant du plaisir à toucher une fille bébé le saṃghādisesa 2 est commis. En touchant expressément une femme (y compris sa propre mère) sans le moindre plaisir, un bhikkhu commet un dukkaṭa. En touchant accidentellement une femme, il n’y a pas de faute. Si la mère d’un bhikkhu est tombée à l’eau ou dans un puits, il ne doit pas la saisir directement avec les mains, il doit lui tendre une perche ou une corde. Il ne doit pas non plus lui dire : « agrippez-vous à moi ! » Si elle est angoissée, il doit s’approcher d’elle de telle sorte qu’elle puisse le saisir et se tenir à lui, sans que ce se soit lui qui ait pris l’initiative.
  2. Les effets que portent et utilisent les femmes.
  3. Les images ou les photos qui représentent une femme et les objets qui ont la forme d’une femme (statuette, poupée, emballage stylisé, etc.)
  4. Toutes sortes de riz (en plante ou en grain mais non cuit).
  5. Toutes sortes de pois (non cuisiné).
  6. Les fruits (hormis ceux qu’il lui sont offerts qu’il doit soit manger, soit offrir au saṃgha, soit abandonner au plus tard à midi).
  7. Les perles, les rubis, l’or, l’argent et autres pierres et métaux précieux.
  8. Les billets de banque, les pièces de monnaie et toutes autres formes de devises.
  9. Les armes de toutes sortes.
  10. Les instruments de musique.

Si un bhikkhu touche à l’une de ces choses, il commet un dukkaṭa, ou le saṃghādisesa 2 pour ce qui est d’une femme, si c’est motivé par un désir lubrique.

infos sur cette page

Origine : Textes en birman

Traducteur : Moine Dhamma Sāmi

Date : 2000

Mise à jour : 19 juin 2005