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Développement du saṃghādisesa 5

On peut distinguer dix sortes de femmes et dix sortes de compagnes…

Les dix sortes de femmes

  1. Femme sous la garde de sa mère.
  2. Femme sous la garde de son père.
  3. Femme sous la garde de ses parents.
  4. Femme sous la garde d’un frère.
  5. Femme sous la garde d’une sœur.
  6. Femme sous la garde d’un ami.
  7. Femme sous la garde d’une parenté ethnique.
  8. Femme sous la garde de pratiquants du dhamma (par exemple, les nones entrent dans ce cas).
  9. Femme sous la garde de personne.
  10. Femme emprisonnée.

Les dix sortes de compagnes.

  1. Compagne qui s’obtient à l’aide d’argent.
  2. Compagne partageant les mêmes penchants.
  3. Compagne qui reste en raison d’une fortune.
  4. Compagne qui reste en raison de satisfaction vestimentaire.
  5. Compagne avec qui l’on est uni par le mariage.
  6. Compagne qui exerce un métier.
  7. Compagne qui sert de femme et d’esclave.
  8. Compagne qui sert de femme et de domestique.
  9. Compagne provenant d’un groupe ayant perdu la guerre.
  10. Compagne temporaire (pour un soir ou quelques jours).

Un bhikkhu ne doit en aucun cas organiser une rencontre pour qu’une femme de l’une des dix sortes de femmes citées au-dessus devienne une compagne parmi les dix sortes de compagnes citées au-dessus.

Exemple : Un homme s’adresse à un bhikkhu en ces termes : « Vénérable, veuillez faire en sorte que je puisse obtenir avec mon argent la femme Untel qui est encore sous la garde de sa mère. » Le bhikkhu accepte sa demande. Il va se renseigner sur la volonté de cette femme. Ensuite il vient rapporter les nouvelles à l’homme. Le bhikkhu a commis le saṃghādisesa 5. De la même manière, si un bhikkhu accepte d’une femme d’aller sonder un homme, qu’il se renseigne auprès de lui, et qui vient rapporter les informations obtenues à la femme commet le saṃghādisesa 5.

Accepter d’aller chercher des renseignements, prendre des renseignements et rapporter les renseignements ; lorsque ces trois facteurs sont réunis, le saṃghādisesa 5 est commis. Accepter d’aller chercher des renseignements et prendre des renseignements ; si seuls ces deux facteurs sont accomplis, le bhikkhu commet un thullaccaya. Si seulement un des trois facteurs est effectué, le bhikkhu commet un dukkaṭa.

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Origine : Textes en birman

Traducteur : Moine Dhamma Sāmi

Date : 2000

Mise à jour : 19 juin 2005