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Nātaputta le sans-lien suggère au prince Abhaya d’aller demander au Bienheureux : « Le Tathāgata peut-il dire aux autres quelque chose qui leur soit désagréable ou odieux ? » S’il répond oui, il n’est pas différent des personnes ordinaires. Mais s’il répond non, comment se fait-il qu’il ait dit que Devadatta irait en enfer pendant un éon ?
Abhaya invite le Bienheureux à déjeuner et lui pose la question après le repas. Le Bienheureux répond que la question est trop simpliste. À ce moment le prince tenait un bébé sur ses genoux. Le Bienheureux demande ce que le prince ferait si le bébé mettait un bâtonnet ou un caillou dans sa bouche. Le prince aurait pitié et retirerait l’objet. Le Tathāgata a lui aussi pitié des êtres, il ne dit rien qui soit faux, non conforme à la réalité ou inutile à l’atteinte du but. En revanche il attend le bon moment pour dire ce qui est vrai, conforme à la réalité et utile pour atteindre le but, que cela soit agréable ou non aux autres.
Abhaya demande ensuite si le Tathāgata répond spontanément aux questions qu’on lui pose ou s’il y a réfléchi avant. Il répond spontanément. Abhaya devient un disciple du Bienheureux.
Origine : Enseignements et discussions entre Bouddha, ses disciples, ses antagonistes… (Nord de l’Inde actuelle)
Date : Ve siècle avant notre ère
Traducteur : Christian Maës
Mise à jour : 25 févr. 2011