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Le renonçant Sakuludāyin parle au Bienheureux des principaux maîtres spirituels de ce temps, lesquels étaient vénérés par la foule, mais non respectés et même contredits par les renonçants qui les suivaient. À l’inverse, les disciples de l’ascète Gotama ne faisaient pas de bruit pendant l’enseignement, ne toussaient pas et vénéraient leur maître. Celui-ci mange peu, se contente de peu et vit dans la solitude.
Le Bienheureux répond qu’il a des disciples possédant les mêmes qualités, lesquelles ne suffisent pas pour justifier la vénération. On admire aussi chez lui sa vertu supérieure, sa connaissance-vision sublime, sa sagacité supérieure, ses réponses à propos des 4 vérités et ses enseignements : les 4 satipaṭṭhāna, les 4 efforts justes, les 4 bases de réussite, les 5 facultés, les 5 pouvoirs, les 7 facteurs de réalisation, l’octuple chemin, les 8 libérations (vimokkha : ce qui est physique pur voit le physique pur, ce qui ne perçoit pas le physique intérieur voit le physique pur extérieur (dans les jhāna), seulement la beauté, les 4 domaines infinis, l’arrêt des perceptions et du ressenti, les 8 maîtrises (abhibhāyatana), les 10 globalités (kasiṇa), les 4 jhāna qui saturent le corps de ravissement, la production d’un corps fait d’esprit, les pouvoirs psychiques, l’oreille divine, la connaissance de l’esprit d’autrui, le souvenir des vies antérieures, la connaissance de la mort et de la renaissance, la destruction des contaminations.
Origine : Enseignements et discussions entre Bouddha, ses disciples, ses antagonistes… (Nord de l’Inde actuelle)
Date : Ve siècle avant notre ère
Traducteur : Christian Maës
Mise à jour : 25 févr. 2011