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Certains croient que tout ce que l’on ressent est causé par des actions antérieures, qu’en épuisant l’effet de ces actions sans en commettre de nouvelles, on anéantit les actions, les douleurs, les ressentis et toute forme de malheur. Mais ils parlent sans savoir. Ils ne savent pas comment éliminer le pernicieux et accroître le bénéfique pour arriver à la « guérison » au-delà des étapes douloureuses, mais ils font confiance à leur maître, Nātaputta. Le Bienheureux montre la fausseté des croyances selon lesquelles les ressentis agréables et désagréables (dukkha) résulteraient d’actions antérieures (kamma), seraient créés par un dieu suprême, dus au destin, liés à l’ethnie ou à l’attitude présente.
Quelle est l’attitude fructueuse ? Ne pas se laisser entamer par la douleur, ne pas rejeter les agréments licites, mais ne pas s’y attacher, garder un regard neutre. Image de l’amoureux qui souffre quand il voit l’aimée devenir infidèle, mais qui ne se soucie plus de cette infidélité quand il s’est détaché.
Les 4 jhāna, le souvenir des vies antérieures, la connaissance de la mort et de la renaissance, la destruction des contaminations.
Origine : Enseignements et discussions entre Bouddha, ses disciples, ses antagonistes… (Nord de l’Inde actuelle)
Date : Ve siècle avant notre ère
Traducteur : Christian Maës
Mise à jour : 25 févr. 2011