Cliquez ici pour afficher normalement la page (avec mise en forme et graphisme). Si ça ne fonctionne pas, vérifiez que votre navigateur accepte JavaScript et supporte les CSS. Nous vous recommandons un navigateur respectant les standards, tel que : Google Chrome, Firefox, Safari…
Remarque : Les « textes lus » sont des textes originairement écrits qui ont été lus – exception faite pour « Interviews » – (excellente qualité d’enregistrement pour les MP3).
Les « sermons originaux » sont des sermons originaux qui ont ensuite été transcrits pour le site (moyenne qualité d’enregistrement).
Les textes lus sont enregistrés en deux formats : MP3, prévu pour le téléchargement ; et WMA, convenant pour une écoute en ligne.
Pour la plupart des fichiers audio ci-dessous, un extrait en texte est présenté.
Nous savons tous que l’adultère génère une quantité considérable de souffrance. De plus, toute personne qui pratique l’adultère est obligée de mentir. Quand on choisit de s’abstenir de mentir, on est déjà pratiquement dans l’incapacité de commettre l’adultère. Dans notre société, l’adultère est source d’un nombre colossal de souffrance. Il contribue largement à l’expansion de maladies très dangereuses, et surtout, il contribue à l’expansion de la maladie la plus dangereuse de toutes : la pourriture mentale, la médiocre comédie humaine dans laquelle beaucoup d’entre nous s’entretiennent.
Quand vous vous asseyez, vous observez tout ce qui se passe, le corps qui se baisse, les jambes qui se plient, les tensions qui peuvent apparaître. De ce fait, vous vous asseyez très lentement. Vous ne le faites pas pour le plaisir de vous asseoir lentement, mais parce que c’est la conséquence nécessaire d’une attention très juste et très profonde. Si vraiment vous faites l’effort de rester attentif à tous les détails, vous allez naturellement ralentir vos mouvements. Comme le vénérable Mahāsī le disait ; un véritable yogī en vipassanā est comme un vieillard en convalescence.
Quelque chose de tout à fait insolite lui est apparue : un homme au crâne rasé, portant un simple tissu sur les épaules, assis sous un arbre, en posture de méditation. Son serviteur lui expliqua alors qu’il s’agissait d’un ascète, de quelqu’un à la recherche d’une certaine expérience lui permettant de se libérer de la vieillesse, de la maladie et de la mort.
Le plus important n’est pas tant de se préoccuper de savoir si nous avons vécu avant la fécondation et si nous continuerons vraiment de vivre après la mort. Ce sont des hypothèses lointaines. Ce qui est intéressant est de savoir que, chaque matin, nous nous levons et la corvée de vivre recommence. Vivre est une corvée et la plupart des humains essayent de s’en distraire, en trouvant des occupations amusantes ou plaisantes, quand leurs conditions les leur permettent. Certaines personnes, à certaines périodes de leur vie, ont la possibilité de se trouver des moments de loisir, de distraction, de plaisir. D’autres personnes, à d’autres moments, dans d’autres régions ou à d’autres époques de l’histoire, sont constamment affligés par des peines, des maladies, des guerres ou par d’autres troubles.
Cette voie qui est censée amener les êtres à la fin de la souffrance, est une voie légitime et saine. C’est une voie dans laquelle s’engage toute personne suffisamment sensée et suffisamment intelligente. Seuls, les animaux – qui ne peuvent pas échapper à leur misère quotidienne – s’y entretiennent de la manière la plus confuse qui soit, en continuant de vivre malgré eux dans un monde de prédation, d’agressivité, de peur, de fuite, de haine et de violence.
Ce sont les trois étapes nécessaires pour arriver à la libération complète. Cette voie a été suivie par le sage Gotama en personne et par la totalité de ses disciples, qui sont arrivés au but ; il n’y a pas d’exception. En abandonnant sa vie mondaine, en abandonnant à sa famille la totalité de ses biens, mais aussi de ses pouvoirs politiques, le prince Siddhattha a achevé la première de ces trois étapes. Il est parti vivre en solitaire dans la forêt, sans rien emmener avec lui, pas même les signes de sa royauté, comme sa longue natte. Il s’est retrouvé vêtu d’un simple drap de coton, dans le dépouillement le plus total.
Pourquoi les moines ne travaillent-ils pas — ne serait-ce que pour subvenir à leurs propres besoins ? Pourquoi faut-il qu’ils dépendent de la mendicité ou des dons ?
Selon lui, le point le plus important n’est pas l’acquisition du bonheur. Le point le plus important est d’arriver à la fin, à la cessation, à l’extinction, à la disparition de la peine. D’ailleurs, quand il nous dit de quoi est fait le monde selon lui, il dit qu’il est fait de dukkha, qui est la peine, la douleur. Il nous dit qu’il y a bien entendu une cause à cette peine, et que parce qu’il y a de la peine et de la douleur dans le monde, il doit y avoir la possibilité de la fin de la peine. De la même manière que c’est parce qu’il existe la maladie qu’il existe la guérison. Car s’il n’y avait pas de maladie il n’y aurait bien entendu pas de guérison.
De nos jours, nous pouvons souvent participer à des cérémonies qui prennent des allures un peu formelles, un peu cérémonieuses, avec des récitations. Ce type de cérémonie peut être beaucoup plus informelle : tout simplement lorsqu’on voit qu’un moine porte des robes usées ou trouées, une personne peut de sa propre initiative, aller lui acheter un jeu de robes et lui apporter sans qu’il y ait nécessairement de récitation ou quoi que ce soit.
Ce qui fait renaître dans les mondes inférieurs, c’est le fait d’avoir des croyances.
Bouddha dit que ceux qui se doivent d’avoir le sīla le plus « solide » sont les dirigeants. Un pays dirigé par des êtres dépourvus de sīla court inévitablement à la catastrophe. Si vous demandez à quelqu’un pourquoi il utilise le téléphone de son entreprise pour son usage personnel, il pourra vous répondre : « Moi, quand je téléphone, c’est un euro, mais le ministre, lui, se fait loger dans un château au frais des contribuables. »
On verra par soi-même que ce qui apparaît disparaît après un court instant. Les êtres ordinaires conçoivent que ces deux classes de phénomènes matériels et mentaux persistent à travers la vie, et ce, de l’enfance à l’âge adulte. En fait, il n’en est pas ainsi. Il n’y a aucun phénomène qui dure indéfiniment. Tous les phénomènes apparaissent et disparaissent si rapidement qu’ils durent moins longtemps qu’un clignement d’œil. On en viendra à connaître ceci personnellement en continuant à noter. On sera alors convaincu de la non-permanence des phénomènes.
Instructions précises pour développer vipassanāOrigine : Textes écrits pour le site
Auteur : Moine Sāsana pour « Introduction et méthode », et moine Dhamma Sāmi pour le reste
Voix : Christophe Caysac
Date : Entre 1999 et 2003
Origine : Enseignements enregistrés près de Paris
Auteur : Vénérable Mahāsī Sayādaw pour les « instructions de base » et le moine Sāsana pour le reste
Date : 2002
Origine : Extraits (d’un enseignement) filmés à Paris et extraits (d’une entrevue) filmés près de Paris
Auteur : isi Dhamma
Réalisateur : Amine Rachedi
Date : Fin déc. 2004
Mise à jour de la page : 14 juil 2012